Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog

  • Appel à toutes et à tous… pour cultiver des légumes

    Qui sommes-nous ?

    Nous sommes des personnes qui veulent retrouver le contrôle de la production alimentaire. Des “nouveaux paysans”, des sans-terre, et peut-être des paysans en devenir.

    Nous appelons « paysan » quelqu’un qui produit de la nourriture à petite échelle, pour sa famille ou pour la communauté, et qui éventuellement en vend une partie. Nous incluons également les travailleuses et travailleurs agricoles.  Notre but est d’encourager les gens à rester ou à retourner en milieu rural. Nous voulons promouvoir la souveraineté alimentaire (cette expression est l’objet de débat dans notre réseau) et l’agriculture paysanne - particulièrement auprès des jeunes et des citadins -, ainsi que des modes de vie alternatifs.

    Nous sommes déterminés à créer des alternatives au capitalisme au travers d’initiatives et de modes de production coopératifs, collectifs, autonomes, répondant à nos besoins et à petite échelle. Nous voulons mettre nos idées en pratique et mener notre action localement.

    Pour atteindre nos objectifs, nous voulons mettre en place des actions et des groupes locaux, mais aussi collaborer avec les initiatives existantes. C’est la raison pour laquelle nous choisissons de n’être pas un groupe homogène, mais bien de nous ouvrir à la diversité des actrices et des acteurs qui luttent contre le modèle actuel de production alimentaire.  Nous voulons mettre en avant les thèmes de l’accès à la terre, de l’agriculture collective et du droit aux semences.

    Nous espérons renforcer notre impact en collaborant avec des personnes et associations qui agissent sur d’autres thèmes mais partagent la même vision sociale.

    Pour BREIZH 2004
    Le Président

    Claude GUILLEMAIN

    44, rue Léon Durocher

    22730 TREGASTEL

    breizh.2004@ gmail.com

    http://www.breizh- 2004.org


    Fondé en 2004, BREIZH 2004 a pour mission de soutenir et de diffuser des recherches et des textes d’opinion sur des sujets touchant le développement de la Bretagne en Europe. Lieu d’échanges, de concertation et de débats entre les groupes et les individus qui réfléchissent et agissent pour bâtir la Bretagne, BREIZH 2004 se situe au carrefour de l’observation et de l’action. Il a pour but de susciter la réflexion sur les enjeux d’actualité qui concernent la Bretagne et l’Europe. BREIZH 2004 défend le concept de fédéralisme intégral, de fédéralisme fiscal et de localisme dans le cadre des institutions et dans le cadre de la société.

  • Le moment idéal pour apprendre le breton !

     

    La rentrée !!!

    Le moment idéal pour apprendre le breton !

     

    Avec Skol Ober, vous pouvez vous inscrire à des cours par correspondance peu coûteux, quel que soit le lieu où vous habitez, votre âge, le temps dont vous disposez, votre niveau...

    Les corrections sont assurées par des bénévoles sous la forme de courrier ou d’e-mails. Les inscriptions à Skol Ober se font tout au long de l’année et chacun travaille à son rythme.

    Skol Ober peut également convenir aux lycéens et aux collégiens qui n’ont pas de cours de breton dans leurs établissements. Les notes peuvent être prises en compte dans les relevés trimestriels avec l’accord de la direction.

    N’hésitez pas à consulter notre site : http://www.skolober.com

     

    Setu an distro-skol  !!!

    Ar mare gwellañ da zeskiñ brezhoneg !

     

    Skol Ober a ginnig kentelioù dre lizher marc’had-mat a-hed ar bloaz. Graet int evit an holl, n’eus forzh pelec’h emeur o chom, an oad, al live yezh...

    An deverioù a vez difaziet gant kelennerien a-youl vat, dre lizher pe dre bostel. Pep hini a labour hervez e c’hoant hag e amzer.

    Skol Ober a zo digor ivez d’ar skolajidi ha d’al liseidi n’o deus ket kentelioù brezhoneg en o skol. O labour a c'hell bezañ notennet gant aotre renerezh ar skol.

    Kit ’ta d’ober un tamm tro war hol lec’hienn : http://www.skolober.com

     

    Pour tout renseignement / Evit gouzout hiroc’h :

    Skol Ober

    14 straed Louzaouenn-an-Hañv / rue du Muguet

    22300 LANNION

    02.96.48.03.00

    skolober@brezhoneg.org

  • La Bretagne de Patrick Poivre d'Arvor

    La Bretagne de Patrick Poivre d'Arvor

    Mots clés : PPDA, Bretagne, Côtes d'Armor

    Par Patrick Poivre d'Arvor
    23/07/2010 | Mise à jour : 18:19
    Réagir
    Le château en granit rose de style néomédiéval posé sur l'îlot de Costaérès illustre de nombreuses cartes postales de Ploumanac'h. (Stephan Gladieu/Le Figaro Magazine)
    Le château en granit rose de style néomédiéval posé sur l'îlot de Costaérès illustre de nombreuses cartes postales de Ploumanac'h. (Stephan Gladieu/Le Figaro Magazine)

    La Bretagne des grèves et des landes n'a plus de secret pour cet amoureux du Trégor et de ses environs. Selon l'écrivain journaliste, qui aime s'éloigner du tumulte médiatique parisien pour retrouver les Côtes d'Armor, la terre de ses ancêtres est également un phare culturel et artistique qui éclaire toute la France.

    Le 1er mai 1847, Gustave Flaubert quitta Paris avec son ami Maxime Du Camp pour entreprendre un voyage en Bretagne, se promettant d'écrire un journal de bord qu'ils intitulèrent Par les champs et par les grèves. Quand ils arrivèrent dans le Trégor, Du Camp écarquilla les yeux:« Sauf la route stratégique, on ne trouvait guère que les chemins creux surplombés par les haies dont les ronces et les clématites s'entrelaçaient autour des houx, pur langage celtique ; maigre bétail, culture enfantine, bourgades délabrées, insouciance, superstition, misère... » Quel tableau ! Merci pour l'inculture, le délabrement et la misère ! Cent soixante-trois ans plus tard, j'aurais bien organisé un nouveau voyage pour nos deux amis qui, entre-temps d'ailleurs, se brouillèrent après un périple en Orient. Ils y verraient que dans cette avancée extrême de l'Occident européen, on a beaucoup bougé. Le bétail s'est remplumé, un peu trop d'ailleurs au goût des écologistes qui lui reprochent de déverser son lisier dans les rivières et donc dans la mer, d'où les algues vertes... Ils y découvriraient également que les chemins creux sont devenus autoroutes, routes à quatre voies ou lignes de TGV. Ils y apprendraient surtout que la culture bretonne, loin d'être enfantine, ou bécassine, y est aujourd'hui très riche.

     

    PPDA à Concarneau.(Stephan Gladieu/Le Figaro Magazine)
    PPDA à Concarneau.(Stephan Gladieu/Le Figaro Magazine)

    On ne peut en revanche reprocher à l'auteur du Dictionnaire des idées reçues d'avoir été saisi par « le pur langage celtique ». En ce début du XXIe siècle, il est toujours inscrit dans la mémoire de mon Trégor, un paysage à nul autre pareil, où galopent légendes et onirisme au milieu des bruyères, des fougères, des ajoncs et des genêts.

    C'est là, entre Trégastel et Ploumanac'h, qu'un peu avant la Révolution des marins pêcheurs y bâtirent une petite maison dans laquelle j'ai élu domicile depuis une trentaine d'années. Je l'ai baptisée Crech Maneger Noz. Crech, parce qu'elle est située sur un chaos de rochers roses issus d'une des nombreuses secousses telluriques que connut la Bretagne. Et Maneger Noz parce que cela évoque « le lutin qui brouille le crin des chevaux la nuit ». Un lutin qui court les landes et les grèves, à la nuit tombée, comme les korrigans, les célèbres feux follets de chez nous. Ils sont partout, seuls ou en groupe, serviables ou facétieux, mais toujours présents. Ces gnomes espiègles ou vifs ont une allure humaine, mais ils sont de toute petite taille. On ne les repère pas facilement entre menhirs et dolmens ou dans les sous-bois. Peu actifs en hiver, les korrigans se calfeutrent sous terre ou au creux des arbres. Aux beaux jours, ils deviennent plus familiers, effrontés, sans cesse disposés à taquiner l'incrédule. Certains se glissent même dans les maisons pour y faire des farces à leurs occupants, voire les effrayer. A mon avis, ils ont dû bien se moquer de Flaubert et Du Camp...

    Soumise au grand flux d'ouest comme aux forces cosmiques, la Bretagne est un pays de légendes, entre rêve et réalité. Au fond, le roi Arthur et ses chevaliers de la Table ronde sont toujours parmi nous. Que recherchaient-ils? Le Graal, cette coupe d'émeraude sans âge qui servit à la Cène et dans laquelle Joseph d'Arimathie recueillit le sang du Christ expirant sur la Croix. Le conseiller et ami du jeune roi, Merlin l'Enchanteur, magicien bienveillant des légendes celtes, fut à ce point aimé de la fée Viviane qu'elle en perdit la tête. Forte des sortilèges appris de la bouche même de Merlin, elle l'envoûta à la fontaine de Jouvence, après avoir rajeuni ses traits. Puis elle l'emprisonna pour l'éternité dans neuf cercles magiques durs comme le roc. Et voilà pourquoi la Bretagne est éternelle...

    La Bretagne, et singulièrement le Trégor, au nord des Côtes-d'Armor - naguère Côtes-du-Nord -, envoûte le voyageur (sauf s'il est atteint de bovarysme) par le spectacle de ces furieuses épousailles de la mer, en général agitée, et de la côte, en général déchiquetée. Tout au long des grèves trégoroises, entre Plestin et Paimpol, on raconte encore que le chant mélodieux et le long corps dévêtu des sirènes, à la blonde chevelure entremêlée d'algues, captivent toujours pêcheurs et matelots. Elles les entraînent sous la mer, vers leur palais de corail et de diamants où ils se noient. D'où la multiplicité de calvaires qui, sur nos côtes et nos chemins, tendent leurs bras vers le ciel en implorant son pardon. Les Bretons entretiennent un rapport très étrange avec la mort, fait de respect mais aussi de proximité. Dans le Trégor, un grand nombre de rites sont liés à l'idée du passage. L'Ankou, ce funèbre personnage représenté par un squelette armé d'une faux, est souvent sculpté sur les ossuaires. La tradition veut qu'il erre la nuit sur un chariot grinçant. Si l'on en perçoit le bruit ou, pire, si on le rencontre, c'est signe que la mort est prochaine.

     

    La plage de Trégastel est célèbre pour son sable fin et ses rochers fantasmagoriques. (Stephan Gladieu/Le Figaro Magazine)
    La plage de Trégastel est célèbre pour son sable fin et ses rochers fantasmagoriques. (Stephan Gladieu/Le Figaro Magazine)

     

    Cet Ankou si diabolique rôde tout autour de l'une des plus belles cathédrales bretonnes, Saint-Tugdual, à Tréguier, la capitale historique du Trégor. C'est là que reposent Jean V de Bretagne et saint Yves, le saint patron des Bretons... et des avocats. Yves, comme Mon frère Yves, de Pierre Loti qui a si bien raconté la ville voisine de Paimpol. Juste à côté de Saint-Tugdual se dresse la maison natale d'un autre écrivain majeur, Ernest Renan.

    Aujourd'hui, la capitale économique du Trégor se nomme Lannion, avec ses superbes maisons à colombages, mais aussi son technopôle particulièrement inventif en matière de nouvelles technologies. Tout près de là, à Pleumeur-Bodou, le radôme a permis la première liaison par satellite entre la France et les Etats-Unis. Le général de Gaulle y avait fait pour l'occasion le déplacement. En étoile tout au long de cette immense localité qu'est Pleumeur, on retrouve les joyaux du Trégor : Trébeurden, L'Ile-Grande, Trégastel, Ploumanac'h, Perros-Guirec, Port-Blanc, Penvénan et Plougrescant. Et, au large, les Sept-Iles qui protègent la côte de leur bienveillance. J'aimais rendre visite aux gardiens du phare de l'île aux Moines, comme à ceux des Triagoz, du temps où ils n'étaient pas encore automatisés. C'est de cette hauteur-là, à une altitude d'albatros, qu'il faut contempler au loin grèves et landes, lutins et korrigans. Et s'il vous plaît, ne restez pas incrédules. On est en Bretagne, le pays de la mer. Et celui de la fin de la terre.

    Vient de publier La Bretagne vue par Patrick Poivre d'Arvor (Hugo et Compagnie, 320 p., 200 photos, 25 €).

    LES BONNES ADRESSES DE PATRICK POIVRE D'ARVOR

    Boire un verre

    Au bar de l'hôtel Le Beauséjour, qui surplombe la plage de Trégastel. Des hôtes accueillants dans un décor soigné qui fait la part belle aux choses de la mer (maquettes de bateaux et de phares, scaphandrier, filets, bouées...).5, plage du Coz-Pors, Trégastel 02.96.23.88.02).

    Se promener

    Le sentier des douaniers, inaccessible en voiture, permet de découvrir, aux environs de Ploumanac'h, entre Trégastel et Perros-Guirec, des panoramas à couper le souffle... et la maison de Gustave Eiffel, encore habitée par sa famille aujourd'hui.

    Ecouter de la musique

    A l'entrée de Trégastel, le café-concert Toucouleur est un bar qui accueille presque tous les soirs (à l'heure de l'apéritif, puis tard dans la soirée) des groupes ou orchestres de musique celtique (irlandaise et bretonne en particulier). Magnifique ambiance on peut aussi danser.118, rue Poul-Palud, Tourony, Trégastel (02.96.23.46.26).

    Déjeuner ou dîner

    La Suite, à la pointe ouest de la plage de Trestraou, à Perros-Guirec. Dans un cadre chic mais décontracté, un restaurant raffiné avec une terrasse protégée des embruns et une salle à manger bénéficiant d'une magnifique vue sur la baie et les Sept-Iles.Plage de Trestraou, Perros-Guirec 02.96.49.09.34).

    Dormir

    Manoir de Lan Kerellec, vieille demeure familiale, lieu magique et authentique avec la charpente de sa salle à manger en forme de carène de bateau et des chambres qui s'ouvrent sur une vue unique: les îles faisant face à Trébeurden. Allée centrale de Lan Kerellec, Trébeurden (02.96.15.00.00).

  • Algues vertes ? Pschitt !

    Source: http://mag-mouv.over-blog.fr/article-pppfff-algues-vertes-trois-p-tits-tours-et-puis-s-en-vont-54223469.html

    image
    Les ministres Chantal Jouanno et Bruno Le Maire posent à côté de Christian Urvoy maire de Binic sur une plage immaculée
    image
    Les ministres arrivés lundi après-midi en TGV à Saint-Brieuc ont été accueillis par le député Marc Le Fur par qui était arrivée la polémique avec son amendement sur les élevages de porcs.
    image
    Thierry Burlot président du SMITOM de Launay-Lantic fait visiter aux deux ministres la première usine de traitement et de séchage des algues vertes.
    image
    Parmi les élus ayant participé à 'inauguration du centre de traitement des algues vertes on reconnaît Marc Le Fur le député européen Alain Cadec les conseillers régionaux de Bretagne Thierry Burlot Michel Morin Bernadette Malgorn et Stéphane de Sallier Dupin

    SAINT-BRIEUC/SANT BRIEG — Les deux ministres français venus lundi après-midi en Bretagne pour constater la mise en oeuvre du plan de lutte contre les algues vertes ont enchaîné trois visites sur la plage de Binic, à l'usine de méthanisation du lisier à Plélo et à la première usine de traitement des algues, en milieu confiné à Launay-Lantic. [...]

    Un an après la venue de François Fillon dans la baie de Saint-Michel [...]

    Débarquant à Saint-Brieuc du TGV et accueillis par les députés Marc Le Fur et Alain Cadec, ils ont gagné la plage de Binic [...] Chantal Jouanno s'est réjouie que ce ramassage se fasse « dans les 24 heures », selon les préconisations des autorités sanitaires. Selon elle, le compostage des algues vertes, effectué à hauteur de 50% du tonnage prélevé en 2010, se fera à 100 % l'an prochain.

    Un passage à Plélo chez Alain Guillaume, éleveur de porcs qui s'est lancé dans la méthanisation du lisier de ses bêtes. Chantal Jouanno a annoncé le lancement de 20 projets de méthanisation, « dans les deux prochaines années ».

    L'usine de traitement des algues vertes de Launay-Lantic constituait la dernière étape du périple des ministres. L'inauguration de cette unité s'est faite en présence de Thierry Burlot, vice-président socialiste du Conseil régional et président du SMITOM de Launay-Lantic, et de plusieurs élus bretons comme Marc Le Fur, Alain Cadec ou Bernadette Malgorn. Tout au long de ce voyage express, il n'a quasiment pas été question du volet prévention dans la gestion du problème des algues vertes. 100 000 € supplémentaires au budget de 600 000 euros pour le fonctionnement de l'usine seront dégagés, ont annoncé les deux ministres qui s'en sont ensuite repartis vers Paris. ■

     


  • Convocation AG de Breizh 2004 du 17/7/2010

    Bonjour,

    Vous trouverez, ci-joint, la convocation à notre assemblée générale du 17 juillet 2010.

    Comme indiqué, celles ou ceux qui ne sont pas adhérents mais qui voudraient profiter de l'occasion pour se renseigner sur notre mouvement et en rencontrer ses dirigeants y seront les bienvenu(e)s.

    Nous rappelons que la période exceptionnelle d'adhésion gratuite à notre mouvement prendra définitivement fin au jour de l'AG, donc le 17 juillet au soir.

    Cordiales salutations,

    Claude GUILLEMAIN
    Président

    BREIZH 2004

    44, rue Léon Durocher

    22730 TREGASTEL

    http://www.breizh- 2004.org


    Fondé en 2004, BREIZH 2004 a pour mission de soutenir et de diffuser des recherches et des textes d’opinion sur des sujets touchant le développement de la Bretagne en Europe. Lieu d’échanges, de concertation et de débats entre les groupes et les individus qui réfléchissent et agissent pour bâtir la Bretagne, BREIZH 2004 se situe au carrefour de l’observation et de l’action. Il a pour but de susciter la réflexion sur les enjeux d’actualité qui concernent la Bretagne et l’Europe. BREIZH 2004 défend le concept de fédéralisme intégral, de fédéralisme fiscal et de localisme dans le cadre des institutions et dans le cadre de la société.

    AG 17_07_2010.JPG