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Pour que vivent nos villages d'antan

J'ai mal...

Mal de voir les jolis petits villages de Bretagne se désertifier, encore et encore.

De jolies fermettes, constituant parfois des villages entiers, sont mises en vente, et parfois en adjudication.

Dans ces villages où les rires et les jeux d'enfants ont disparu.

En peu de temps, le délabrement de nos communes rurales est significatif et certaines se retrouvent envahies de marginaux venus là pour un toit et y squattant parfois ....pendant que des sans papiers sont à l'hôtel à Paris ! et en HLM par la volonté des services sociaux chez nous ! ces marginaux rejoignent les petites familles précaires qui trouvent un toit à bon marché en location souvent sans confort particulier ...tout ceci fait un magma informe d'une société en déliquescence, commerces fermés et églises même délabrées .... tout le cœur de notre enfance voué à la destruction et à une mort annoncée , doté d'habitants qui ne sont parfois plus eux aussi que des ombres !

Qu'elle était belle ma Bretagne !

Je n'arrive pas à occulter mes souvenirs; enfant à Tregastell j'allais à la ferme avec ma grand-mère. Jeune adulte, j'allais à la ferme du Coz Ker avec mon épouse pour chercher notre lait.

 

Pour moi ce n'était pas une enfance paysanne, mais "marine", faite de pêche, de bateau, de voiles, d'îlots, de sable et de rochers.

Mais la maison était bretonne et les voisins étaient bretons et s'entraidaient. Une vraie communauté bretonne, fière et solidaire, aujourd'hui disparue.

Vous me direz: "il y a des associations". Faux. Les associations ne pensent qu'à leur nombril et sont incapables de remplacer une vraie communauté, faite de chair et d'histoire commune. Et en guise de communauté, nous avons la juxtaposition d’intérêts individuels ou associatifs.

 J'ai eu la chance insigne de voir vivre cette solidarité bretonne de voisins, et une certaine quiétude dans la simplicité d'une vie de tous les jours où chacun certes, n'avait pas tout confort, mais aidait les autres à en avoir autant que soi même..

Toute notre vie se cadençait, devrais-je plutôt dire s'écoulait, car la quiétude était ambiante, même si les moyens étaient si faibles par rapport au confort d'aujourd'hui.

Sont venus les moments de désaffection des métiers de la terre et de la mer, l'agro alimentaire et ses méthodes forcenées. Ont émigré vers les villes plus porteuses, nombre de jeunes qui, aujourd'hui, précarité et chômage ambiants progressant sans cesse, y trouvent à défaut d'un logement décent, un repaire contre les éléments pour les moins bons, et un refuge contre l'indifférence pour les autres ...

Les enfants de la mer, comme moi, sont partis au loin, et ont parfois trouvé, comme moi, le bonheur en Afrique, en Asie ou ailleurs.

Constat identique pour les assos, que je combattrai tant qu'elles seront ce qu'elles sont !! avides, intéressées, et avec une idée de bénévolat qui ne s'exprime que pour satisfaire leur souci de domination des uns sur les autres, ou dans le profit des plus élevés sur ceux qui n'ont rien ..

Une sorte de baronnie parmi les pires, financées par nos propres deniers en effet, et n'ayant pour la plupart aucune raison d'exister car ne démontrant aucune volonté ni justification d'exister dans la pérennité ....

Pour que vivent nos villages d'antan, nos anciens fédérateurs, retrouvons nos amis, et la gloire de notre drapeau, qui unissait les gens comme les couleurs !!

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