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Chapelle Sainte Anne - Santez Anna ar Rohou

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La chapelle Sainte Anne des Rochers ( en breton Santez Anna ar Rohou) est bâtie dans un lieu voué, depuis des temps immémoriaux, à la vie spirituelle. L'histoire de cette partie de la commune est un exemple parfait de la pérennité des cultes. Au néolithique, les hommes y édifièrent un dolmen. Ce monument aujourd'hui détruit, se dressait au nord de la chapelle et était devenu, sous la forme vulgaire d'une grange, une dépendance de la ferme du Peulven, elle aussi disparue...

Quelques deux millénaires plus tard, les Celtes d'Armorique érigèrent à proximité du dolmen une haute stèle, dont la vocation était cultuelle. Enfin, après la chute de l'empire romain, un groupe de moines de l'église scotique, venus d'outre-Manche, établirent sur le sire un modeste ermitage avec sa petite église en bois. Le lieu prit alors le nom de Langastel, nom qui désignera plus tard celui d'une frairie de la paroisse.

Jusqu'en 1928, la chapelle avait la simple forme d'un rectangle de douze mètres de long sur quatre mètres soixante-dix de large, avec un portail au pignon ouest. Elle était alors au milieu d'un enclos cerné de murs avec une entrée formée de deux piliers encore visibles. C'est le développement du quartier dû à la mode des bains de mer qui entraîna la suppression de l'enclos et l'agrandissement de l'édifice. L'architecte Auguste Courcoux proposa la création d'un transept avec le chœur dans l'aile nord; ce fut réalisé en 1928. Le maire de Trégastel, Joseph Aubert, voulut bien se charger des travaux de maçonnerie et Alexandre Ropars de la boiserie et de la toiture. Puis, en 1933, on décida d'avancer le pignon est jusqu'à la limite du terrain communal et de construire une sacristie. En creusant les nouvelles fondations, les ouvriers trouvèrent quantité d'ossements humains et l'on constata que l'ancien maître-autel, tout en pierre mais sans valeur artistique réelle, reposait sur les assises d'un vieux calvaire dont on trouva le fût. On récupéra à l'Île Grande une magnifique table d'autel en pierre dans la vieille chapelle Saint Sauveur qui avait été ravagée par la foudre depuis une trentaine d'années. Il faut aussi souligner qu'on a réussi à préserver l'aspect antique de l'édifice grâce à un judicieux réemploi de vieilles pierres provenant de Keravel.

Le Christ, fort mutilé, qui surmonte un des piliers du mini-enclos, provient du curieux calvaire du bourg, édifié en 1872 par les soins de l'abbé Bouget, recteur de la paroisse. C'est ce qui reste de la grande croix qui se trouvait au sommet du monument et que frappa la foudre en 1912.

La petite croix, à côté, qui porte la date de 1638 est une donation d'une certain Kerodren.

Le mobilier de la chapelle:

  • statue de Sainte Anne et la Vierge Marie
  • statue de Sainte Anne
  • statue de Saint Joachim

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