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Les Feux de la Rencontre 2014 sur les lieux de la Bataille de Saint-Aubin du Cormier du 28 juillet 1488

Fête médiévale en hommage aux bretons et à leurs alliés qui livrèrent la bataille pour l'indépendance de la Bretagne le 28 juillet 1488 !

Douj hag enor d'ar Vretoned!

Le tourisme en Bretagne

Quels sont dans la France de 2014 les catégories socioprofessionnelles, ou les groupes organisés, qui contribuent dans les faits à la valeur ajoutée de la (faible) croissance française ? Sur qui, statistiquement, repose la richesse française ?

 

La réponse sera forcément discutable.

Pour être clair sur la méthode, précisons donc que la meilleure source est le tableau de l'INSEE sur les valeurs ajoutées par secteur, qui est mis à jour annuellement.

Il montre que sur près de 1900 milliards d'euros de valeur ajoutée produite en 2013, le secteur qui pèse le plus lourd, avec 337 milliards, regroupe le commerce et le tourisme. De fait, l'activité touristique est en passe de devenir la première source de richesse en France, ce qui pose quand même problème : peu à peu notre pays ressemble à un musée à ciel ouvert.

Qu'en est-il en Bretagne?

Saison touristique 2013 : forte embellie en Bretagne sous l’effet du retour de la clientèle étrangère (Octant Info n° 37)

Jean-François Hervé - Insee

En 2013, la Bretagne reste au 7e rang des régions touristiques

Les hôtels et campings bretons ont enregistré 13,2 millions de nuitées au cours des mois de mai à septembre 2013. La fréquentation touristique est ainsi en hausse de 7,7 % comparée à la saison 2012. Cette forte augmentation est la plus élevée des régions françaises après la Corse. Elle permet à la Bretagne de rester au 7e rang des régions touristiques. En France métropolitaine, la hausse de fréquentation est en moyenne de 1,8 %. La fréquentation touristique est globalement stable dans les autres régions de la façade Atlantique (comprise entre – 1 % et + 2 %) et en hausse plus marquée dans les autres régions bordant la Manche (de + 3 % à + 6 %).

Par rapport à la saison 2012, la fréquentation touristique en Bretagne est en forte croissance au mois de mai (+ 10 %) en raison d’un calendrier facilitant les week-ends prolongés mais qui, inversement, a pénalisé le mois de juin (– 2 %). En août, l’activité s’est accrue de plus de 10 % en hôtels comme en campings, grâce à une météo particulièrement clémente en été après un printemps pourtant maussade. En juillet et septembre, seuls les campings ont vu leur fréquentation progresser par rapport à l’an dernier, les hôtels enregistrant une baisse.

 

L’augmentation de la fréquentation touristique en 2013 a donc principalement été portée par les campings, qui ont bénéficié du retour de la clientèle étrangère.

Campings :

Après une saison 2012 particulièrement timorée, les touristes sont revenus en masse dans les campings bretons en 2013, y effectuant 9,3 millions de nuitées. Les quatre départements ont vu leur activité progresser par rapport à la saison précédente.

Augmentation de l'activité dans les campings des quatre départements bretons 
Fréquentation des campings par département et évolution par rapport à 2012

	Taux d'occupation		Nuitées totales
	des emplacements offerts (en %)	Variation (en points)	Nombre (en milliers)	Variation (en %)
				Totale	dont
					française	étrangère
Source : Insee, DGCIS - hotellerie de plein air ; données définitives 2013
emplacements nus	26,6	3,7	5 203	16,7	10,5	34,9
emplacements locatifs	52,1	0,0	4 082	3,1	− 1,2	17,2
Côtes-d'Armor	31,7	3,5	1 675	13,8	8,7	29,3
Finistère	31,0	2,7	3 355	9,2	0,1	32,7
Ille-et-Vilaine	36,5	4,1	936	11,2	8,0	15,6
Morbihan	34,2	2,8	3 318	9,6	7,0	23,0
Bretagne	32,7	3,0	9 285	10,3	5,0	26,9
France métropolitaine	36,1	0,6	108 581	2,7	1,6	4,8

 

Cette hausse s’observe plus nettement pour les emplacements nus. Les nuitées des touristes hébergés en tentes, caravanes et camping-cars ont augmenté de 17 % par rapport à 2012. A côté, les emplacements équipés de mobil-homes, bungalows ou chalets ont connu une saison moins dynamique. Ainsi, contrairement à la tendance des années précédentes, la part des nuitées en emplacements locatifs est en recul, passant de 47 % à 44 % de l’ensemble de l’activité des campings bretons, tandis qu’elle continue de progresser au niveau national.

Avec 28 % des nuitées, les touristes étrangers ont dynamisé l’activité des campings bretons. De moins en moins nombreuse au fil des saisons précédentes, la clientèle étrangère revient en Bretagne. Sa fréquentation a augmenté de 27 % contre 5 % pour la clientèle française. Cette progression s’élève à 30 % pour les Allemands, les Néerlandais et les Britanniques. Ces derniers, première clientèle étrangère en Bretagne mais dont la fréquentation s’érodait, ont franchi le cap du million de nuitées dans les campings bretons en 2013.

 

Retour des clients étrangers, surtout dans les campings 
Évolution des nuitées selon le pays de provenance, hôtels et campings

	Nuitées 2013 (en milliers)		Évolution 2012-2013 (en %)
Pays	Camping	Hôtel	Camping	Hôtel
source : Insee, DGCIS - Réseau Morgoat, module hôtellerie ; données semi-définitives pour août et septembre 2013, DGCIS - hotellerie de plein air ; données définitives 2013
France	6 665	3 145	5,0	1,2
Royaume-Uni	1 041	181	28,6	4,4
Pays-Bas	661	23	30,7	− 6,9
Allemagne	470	119	31,9	10,7
Belgique	187	95	20,8	− 1,8
Irlande	72	7	8,6	− 5,7
Suisse	59	53	10,1	4,4
Espagne	40	65	26,3	12,6
Italie	33	80	6,7	8,1
Autres pays	56	179	2,3	5,8

 

Hôtels :

Avec 3,9 millions de nuitées en 2013, la fréquentation des hôtels bretons a également augmenté (+ 1,9 % par rapport à 2012 contre + 0,9 % en France métropolitaine). Alors que la tendance de long terme était à la baisse, la saison 2013 est ainsi marquée par une embellie.

A l’instar des campings, la croissance de l’activité est essentiellement soutenue par la clientèle étrangère, dont le retour est notable cette saison en Bretagne comme dans les autres régions françaises. Au niveau national, l’augmentation de la clientèle étrangère permet de compenser la baisse de la clientèle française.

Côtes-d’Armor exceptées, tous les départements de la région ont attiré plus de touristes étrangers cette saison qu’en 2012.

Les principaux pays de provenance de ces touristes étrangers ont renforcé leur présence en Bretagne. Les Britanniques en tête ont ainsi séjourné 181 000 nuitées, suivis des Allemands avec 119 000 nuitées.

Augmentation des nuitées dans les hôtels des quatre départements bretons 
Hôtellerie : évolution de la fréquentation par département entre les saisons 2012 et 2013

	Taux d'occupation		Nuitées totales
	des chambres offertes (en %)	Variation (en points)	Nombre (en milliers)	Variation (en %)
				Totale	dont
					française	étrangère
Source : Insee - DGCIS - Réseau Morgoat, module hôtellerie ; données semi-définitives pour août et septembre 2013
Côtes-d'Armor	59,3	0,0	598	0,9	3,5	− 9,5
Finistère	57,5	− 1,2	956	1,0	− 0,2	6,6
Ille-et-Vilaine	62,9	0,0	1 408	3,6	1,9	9,1
Morbihan	60,1	− 1,4	985	1,1	0,1	6,3
Bretagne	60,3	− 0,6	3 947	1,9	1,2	5,1
France métropolitaine	67,0	0,1	103 043	0,9	− 3,0	7,2

Pour que vivent nos villages d'antan

J'ai mal...

Mal de voir les jolis petits villages de Bretagne se désertifier, encore et encore.

De jolies fermettes, constituant parfois des villages entiers, sont mises en vente, et parfois en adjudication.

Dans ces villages où les rires et les jeux d'enfants ont disparu.

En peu de temps, le délabrement de nos communes rurales est significatif et certaines se retrouvent envahies de marginaux venus là pour un toit et y squattant parfois ....pendant que des sans papiers sont à l'hôtel à Paris ! et en HLM par la volonté des services sociaux chez nous ! ces marginaux rejoignent les petites familles précaires qui trouvent un toit à bon marché en location souvent sans confort particulier ...tout ceci fait un magma informe d'une société en déliquescence, commerces fermés et églises même délabrées .... tout le cœur de notre enfance voué à la destruction et à une mort annoncée , doté d'habitants qui ne sont parfois plus eux aussi que des ombres !

Qu'elle était belle ma Bretagne !

Je n'arrive pas à occulter mes souvenirs; enfant à Tregastell j'allais à la ferme avec ma grand-mère. Jeune adulte, j'allais à la ferme du Coz Ker avec mon épouse pour chercher notre lait.

 

Pour moi ce n'était pas une enfance paysanne, mais "marine", faite de pêche, de bateau, de voiles, d'îlots, de sable et de rochers.

Mais la maison était bretonne et les voisins étaient bretons et s'entraidaient. Une vraie communauté bretonne, fière et solidaire, aujourd'hui disparue.

Vous me direz: "il y a des associations". Faux. Les associations ne pensent qu'à leur nombril et sont incapables de remplacer une vraie communauté, faite de chair et d'histoire commune. Et en guise de communauté, nous avons la juxtaposition d’intérêts individuels ou associatifs.

 J'ai eu la chance insigne de voir vivre cette solidarité bretonne de voisins, et une certaine quiétude dans la simplicité d'une vie de tous les jours où chacun certes, n'avait pas tout confort, mais aidait les autres à en avoir autant que soi même..

Toute notre vie se cadençait, devrais-je plutôt dire s'écoulait, car la quiétude était ambiante, même si les moyens étaient si faibles par rapport au confort d'aujourd'hui.

Sont venus les moments de désaffection des métiers de la terre et de la mer, l'agro alimentaire et ses méthodes forcenées. Ont émigré vers les villes plus porteuses, nombre de jeunes qui, aujourd'hui, précarité et chômage ambiants progressant sans cesse, y trouvent à défaut d'un logement décent, un repaire contre les éléments pour les moins bons, et un refuge contre l'indifférence pour les autres ...

Les enfants de la mer, comme moi, sont partis au loin, et ont parfois trouvé, comme moi, le bonheur en Afrique, en Asie ou ailleurs.

Constat identique pour les assos, que je combattrai tant qu'elles seront ce qu'elles sont !! avides, intéressées, et avec une idée de bénévolat qui ne s'exprime que pour satisfaire leur souci de domination des uns sur les autres, ou dans le profit des plus élevés sur ceux qui n'ont rien ..

Une sorte de baronnie parmi les pires, financées par nos propres deniers en effet, et n'ayant pour la plupart aucune raison d'exister car ne démontrant aucune volonté ni justification d'exister dans la pérennité ....

Pour que vivent nos villages d'antan, nos anciens fédérateurs, retrouvons nos amis, et la gloire de notre drapeau, qui unissait les gens comme les couleurs !!