Charles Le Goffic a passé sa vie à célébrer « sa » Bretagne, dans une esthétique qui lui a valu l’estime de Maurice Barrès, et avec un régionalisme qui lui a valu celle de Charles Maurras. Sa poésie est donc à la fois colorée et engagée.
Toutefois, quel dommage que Charles Le Goffic ait toujours refusé d’écrire quoi que ce soit en breton, et quel plus grand dommage encore qu’il l’ait fait pour ne pas… « se montrer inférieur à sa réputation » !
Mais intégrer les milieux littéraires parisiens et publier en breton était quelque peu contradictoire, Narcisse Quellien en avait déjà fait les frais avec la polémique autour de sa Perinaig et, après tout, l’œuvre en français de Charles Le Goffic ressemble un peu à cette Bretonne de Paris dont il dit lui-même :
Hélas ! tu n’es plus une paysanne ;
Le mal des cités a pâli ton front,
Mais tu peux aller de Paimpol à Vanne,
Les gens du pays te reconnaîtront.
Sa tombe, surmontée de son buste sculpté, érigé par souscription nationale, est visible dans l'enclos de l'église du bourg deTrégastel, il y est enterré avec sa femme Julie et sa fille Hervine-Marie morte à l’âge de 17 ans des suites d’un accident de battage survenu à Trégastel.
À l"occasion du 150e anniversaire de sa naissance, un médaillon, œuvre du sculpteur Michel Sprogis, est posé sur un rocher près de la chapelle Sainte-Anne.
Depuis décembre 2013, le site daskor.org propose aux internautes de la littérature bretonne en ligne, en breton ou en français. Daskor publie des textes lorsqu’ils sont entrés dans le domaine public, ou lorsque leurs auteurs ou leurs ayants-droits ont autorisés Daskor à le faire.
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