Toul bihan (Tregastell), là où j'ai appris à nager et où mon grand-père Jean-Marie CHARLEZ m'a appris la mer, la pêche, l'aviron, la voile etc...
Synthèse d'après le rapport du SMVM, Jean-Pierre Pinot, 1993.
L'ensemble littoral que la carte de l'IGN désigne sous le nom de Plage de Toul Bihan, s'ouvre vers l'ouest-nord-ouest entre l'île Tanguy et l'île de Seigle et les houles qui le frappent lui ont donné un plan légèrement arqué. Autrefois, il semble que la plage se prolongeait, en travers de l'anse de Kerlavos, par une flèche de sable. Les apports, relativement soutenus, de sable détritique ou coquillier venant de cette large avant-côte hérissée de chicots granitiques, expliquent la transformation des lieux depuis la carte des Ingénieurs Géographes (1774) : au lieu de la plage rectiligne actuelle, trois arcs successifs accrochés à des massifs rocheux et au droit des anciens rentrants, une importante avancée de terre (80 m) pour l'ancienne concavité nord, où l'on a aujourd'hui aménagé sur 30 m de large un jardin public, ou du moins l'étendue dunaire qui en fait l'office (avec des bancs publics). Par derrière se trouve une prairie humide, coupée de la mer par la construction du cordon dunaire. On peut constater que la faible fréquentation de ce site a permis de sauvegarder cet espace naturel en bord de plage (protégé par un enrochement) et limité son urbanisation.